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Les lieux de mémoire du cinéma
dans notre ville d'Épinay

 

 

 

Carte

 

 
 
 


Portrait de Charlot
( 1985 - )

 

 


  La rue de l'Abreuvoir a été refaite et repavée complètement dans les années 1980, en chemin piéton, et bordé d'arbres.
  La rue était fermée à la circulation automobile par une barrière qui pouvait s'ouvrir pour les services de sécurité et les services municipaux.
  Et le chemin de Halage était aussi interdit à la circulation automobile publique entre le port de la Briche, et le pont routier d'Épinay vers Gennevilliers.
  Les réalisateurs de cette nouvelle voie piétonne allant de la rue Mulot et Quétigny, vers la Seine et le chemin de Halage ont dessiné, en bas de la voie, le portrait de Charlot, avec des pavés de couleurs différentes pour signifier la remontée vers la Cité du Cinéma.
 

photo du Méga-CGR
3 photos du Portrait de Charlot


   Mais au bout de 35 ans de fonctionnement, et de trop de circulation (voitures et camions municipaux ou de Plaine Commune, mais aussi du public), le pavage se creusait, et au fur et à mesure des travaux de re-pavage de la rue de l'Abreuvoir,
le portrait de Charlot s'abimait : la couleur disparaissait et les pavés grisés remplaçaient la mosaïque.

   En 2020, la Ville a décidé, au moment de repaver l'ensemble de la rue, de refaire complètement le portrait de Charlot, donc avec des couleurs, beaucoup plus visibles.

   Vous pouvez voir les différences, avec les photos ci-jointes, les deuxième et troisième photos ont été prises en début 2021.
 
 

Nota : Quel dommage que la circulation automobile ne soit pas interdite réellement, notamment, les week-end d'animation sur les berges de Seine, avec la population piétonne dérangée par des véhicules à moteur.

 

 
Rue de l’Abreuvoir :
  Voirie communale. Prend rue Quétigny–rue Mulot, finit au chemin de Halage. C’est l’une des plus anciennes rue du village, elle aboutissait à une rampe pavée permettant au bétail de rentrer dans le lit de la Seine, près de la rive, pour s'y abreuver.
  En 1838, il y a eu 57 propriétaires de chevaux d’Épinay qui s'engagèrent à amener des pavés de rebut de Paris, pour repaver la rue du Four (ancien nom de la rue du Maréchal Maison où se trouvait le "four banal").
  Deux nourrisseurs avaient chacun 20 à 25 vaches et des porcs.

Extraits du Livre : ÉPINAY-SUR-SEINE SON HISTOIRE, d'André Clipet (1970).
 
     
   Pour la mémoire, la conservation, la valorisation de l’histoire et de l’économie de l’industrie du film à Epinay, Cité du Cinéma.  
   

dernière mise à jour :
21 mars 2023